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Ça sert à quoi, tout ça ?
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Ça sert à quoi, tout ça ? Post perso. Désolé, pas d'image ou de propos sexys, pas de masque de rigolade derrière quoi cacher une humeur sombre, pas de création esthétique ou d'hommage. Non. Une préoccupation actuelle quoique déjà vieille, les difficultés dans la communication. Écouter. J'avais fait un stage « communiquer avec des élèves difficiles » où une psychologue, pour une fois pas prise de chou, nous avait fait plancher sur l'écoute. Elle avait fini par distribuer une liste des façons d'écouter. Je l'ai pas mémorisée, ni gardée, c'est bête. Je suis désordonné, et souvent bête. Ce dont je me souviens, c'est de l'impact de ces écoutes. Positifs ou négatifs. Qui mettent sous dépendance ou font avancer le problême, la question présentée par l'autre. J'ai gardé souvenir de la pire des voies d'écouter dans cette liste. « Si j'étais toi ... » Mettre jugement au-dessus de celui de qui se confie en ignorant presque toujours tous les termes du problèmes. La reformulation simple « tu veux dire que … ? » n'est pas loin, puisqu'on met ses mots à la place de celui d l'autrui, qu'on le guide vers sa façon de penser. Il y a moindre dépendance, mais aussi peu de respect. Il y avait aussi des écoutes passives, je ne me rappelle pas des variantes. Les « tu devrais prendre le tems d'y réflécir ... » , les « c'est toi qui sais ... ». Quelqu'un fait appel à vous et vous vous défaussez. Pas glop. Le questionnement, lui, est une écoute interactive et active. « Que veux-tu dire ? », « Qu'est-ce que tu entends par … ? », « Attends, tu peux me répéter ça autrement, j'ai pas bien saisi ? » On ne prend pas positon, l'espace devient neutre, on n'élude pas non plus, on amène qui se confie à penser dans ses propres termes, même si on finit sûrement par reformuler. Pas pour parler à la place de qui s'exprime. Pas pour le mettre en dépendance. Pour qu'il dise « oui, j'y vois plus clair, tu m'aides à comprendre, je vais prendre le temps d'y réfléchir ». Reformuler en termes neutres, pas avec ses mots à soi, les mots de "tout le monde". Cette écoute a besoin de silence et surtout qu'on n'interrompe pas qui parle. Je voudrais la maitriser, cette écoute, mais je ne sais pas assez tenir ma langue. J'interromps et fous tout par terre. Ce qui devient très grave quand la question concerne qui me parle et moi. J'ai eu de tous temps des soucis d'écoute Dès môme. J'avais souvent la rage de ne pas pouvoir m'exprimer. Quoique calme d'aspect, j'ai des accès de colère et ce sentiment qu'on refuse de m'entendre. J'ai toujours honte de ces débordements ensuite. Mais le mal est fait d'ordinaire. Rares, précieux sont ceux qui lancent un processus d'ècoute en disant " qu'est-ce qui t'a pris ?" Il y en a eu, il y a même eu des pro en blouse blanche non concernés. Certaines écoutes furent vaines, voir plus haut, souvent des condamnations stériles. D'autres ont fait de moi ce que je suis, ce que je crois être. Juste quelqu'un de bien, avec ses travers, dont des accès d'aveuglement à ne plus entendre que mon point de vue. Pourquoi je raconte tout ça sur un blog de site de cul ? Je sais pas. Je sais confusément. Sauriez-vous me questionner, m'aider à y voir plus clair en moi ? Je veux tant ne plus foutre en l'air ce à quoi je tiens un peu, beaucoup, plus qu'à tout.
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Maintenant que j'ai compris que les com "en suspend" doivent passer par la commission de censure avant que je les voie deux ou trois jours plus tard, je mets les reponses sous cette forme. C'est un vieux proèmes pour moi, je suis pas ^quelques jours près, il n'y a pas le feu au lac. Au contraire. Je répondrai "en interne" à terme. Soyons patients. Merci de vos attentions, de votre sollicicitude, de vos marques de respect, d'être ici.
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